Les bocaux présentés dans mon post précédent pouvaient parfois être fabriqués à partir de bouteilles « ratées ». Voici des photos, envoyées par Serge Adam, de deux récipients de ce type. Les deux bocaux hauts et fins sont de forme irrégulière et présentent des culs de bouteille assez typiques, contrairement aux bocaux de mon post. Ces récipients ont très probablement été soufflés à la verrerie de Saint-Léger-des-Vignes (Nivernais) et, selon Serge, ont pu servir de vases à fleurs, plutôt que de bocaux à conserves.
Les contraintes techniques pour obtenir des bocaux susceptibles de subir l’ »appertisation » (c’est à dire la stérilisation) comprenaient notamment la présence « d’un petit filet saillant dans l’intérieur de l’embouchure », comme précisé par Appert lui-même (voir le commentaire de Serge, publié à la suite de mon post), ce qui est techniquement difficile à obtenir avec des récipients soufflés à parois épaisses. De tels bocaux étaient donc sans doute utilisés à des fins ne nécessitant pas le chauffage et la stérilisation.
« Missed » bottles, utility jars
Utility jars, as those shown in the former post, may be sometimes obtained from « missed » bottles. Here are pictures of two such jars, sent by Serge Adam. The two tall/slim jars are quite irregular in shape and display bottle-type push-ups, which is not the case with the jars in my former post. These two jars were most probably blown in the Saint-Léger-des-Vignes glasshouse (Nivernais, France) and were maybe used, in Serge’s opinion, as flower vases rather than preserve jars.
Technical requirements to obtain suitable jars for “appertization” (i.e. sterilization) included a “small thread/ring protruding into the interior of the mouth”, as stated by Appert himself (see the comment added to my former post by Serge), which was hardly feasible with thick-walled blown jars. Such containers were thus most probably used for purposes that did not involve heating and sterilization!
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